La dorade est un produit phare des pêcheries lagunaires, notamment sur la lagune de Thau. Exploitée de mars à octobre, elle est pêchée aux filets en période estivale (battue ou filet posé), puis à l’aide de postes fixes en fin de saison. Ces derniers permettent de capturer les dorades vivantes, espèce noble très demandée par les consommateurs. Cependant, lors de leur sortie de l’étang à l’automne, les quantités pêchées sont importantes et les prix chutent très fortement (3 à 5 € /kg en halle à marée).
Financement
77 511 € TTC (DLAL FEAMP 40 %, Département de l’Hérault : 20 %, Sète Agglopole Méditerranée : 20 %, autofinancement : 20 %)
Objectifs visés
A l’initiative de 3 pêcheurs, une expérimentation a été conduite pour :
- renforcer le prix de vente de ce produit en conservant une partie des dorades vivantes quelques mois pour proposer un produit de qualité à l’approche des fêtes de fin d’année, période où il n’est pas disponible aujourd’hui.
- permettre aux professionnels de renforcer le bénéfice de leur travail sans augmenter l’effort de pêche.
Actions
- modification des engins de pêche pour conserver et transférer dans des bassins à terre les dorades, après la pêche par des professionnels à l’aide de capétchades posées dans la lagune de Thau en octobre-novembre
- analyse du comportement de la dorade lors de la capture et du transfert
- suivi de la qualité des cheptels pour 2 gammes de taille et dans 2 conditions d’élevage différentes (sans nourriture ou nourri avec des produits de l’étang) et comparaison avec la qualité de la dorade d’octobre (Ifremer)
- travail réglementaire pour s’assurer du statut des dorades mises en bassin (aquaculture ou pêche) et des conséquences sur la structure à terre.
- étude économique estimant la rentabilité de l’opération
Résultats
- mise au point d’un nouvel engin de pêche, réalisation d‘un guide technique, intégration de ce nouvel engin dans les règlements nationaux (CRPMEM),
- mise au point d’un système de transfert non traumatisant pour les individus et d’un système de conservation en vivier,
- maintien des dorades sauvages à jeun en vivier pendant 40 jours avec une perte de poids limitée à 3,5 %
- augmentation du prix de vente de la dorade en fonction des classes de taille : en octobre, de 5,2 à 14.4 €/kg vs en décembre, de 10,5 à 30 €/kg
Défi
La plus-value du DLAL
- partenariat scientifiques-pêcheurs professionnels
- mise au point d’un engin de pêche innovant
Calendrier de réalisation
Septembre 2017 à juin 2019
Témoignage
"La dorade est un produit phare des pêcheries lagunaires, notamment sur la lagune de Thau. Exploitée de mars à octobre, elle est pêchée aux filets en période estivale (battue ou filet posé), puis à l’aide de postes fixes en fin de saison. Ces derniers permettent de capturer les dorades vivantes, espèce noble très demandée par les consommateurs. Cependant, lors de leur sortie de l’étang à l’automne, les quantités pêchées sont importantes et les prix chutent très fortement"
Ressources
La presse en parle
- Mars 2019 Montpellier Infos
- Un projet de valorisation de daurades de dévalaison
- Mars 2019 Montpellier Infos
- Un projet de valorisation de daurades de dévalaison