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Valdora, une expérience unique en France de valorisation des dorades vivantes

Article Valdora

La dorade, poisson emblématique des pêches méditerranéennes

Star des pêcheries lagunaires, la dorade est un poisson noble, à forte valeur ajoutée. Cependant, durant la migration automnale, où des centaines d’individus quittent la lagune de Thau pour rejoindre la mer, les prix s’écroulent (3 à 5 euros en halle à marée). En cause : l’abondance de poissons. Pour lisser la commercialisation et limiter ainsi les fluctuations du marché, le Cépralmar a mené une expérience unique en France. Le principe est simple : il s’agit de conserver les daurades vivantes durant quelques mois afin de pouvoir les vendre à un meilleur prix en période creuse.

Une idée portée par des professionnels : décaler les périodes de commercialisation

Etalés sur 2 ans (2017 et 2018), les tests, réalisés en partenariat avec des pêcheurs professionnels et le lycée de la mer Paul Bousquet, ont permis de valider des techniques de capture, de transfert et de stockage des poissons en vivier (- de 4% de mortalité). Outre la mise au point d’un engin de pêche (une cage de 3 mètres, équipée de verveux), un système de transfert non traumatisant a été élaboré. Par ailleurs, en collaboration avec l’Ifremer de Palavas, le suivi de cheptels nourris et non nourris a démontré que l’alimentation n’était pas indispensable, avec des pertes de poids cantonnées à 3,5%. Au niveau réglementaire, des travaux ont été engagés pour déterminer le statut des daurades (aquaculture ou pêche). Enfin, la rentabilité économique de l’opération a aussi été étudiée suivant différents scénarios (mutualisation des moyens, diversification des modes de commercialisation…).

Une expérimentation suivie avec intérêt par des pêcheurs d’autres régions françaises et même étrangères (une délégation italienne reçue à Sète).

Inscrit dans la fiche action 1 « Augmenter la valeur ajoutée des produits locaux », ce projet (77 511 euros) a été porté par le Cépralmar et financé par le DLAL FEAMP (40%), le Département de l’Hérault (20%), Sète Agglopôle Méditerranée (20%) et le Cépralmar (20%).

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