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Une IGP huître de Thau, parce qu’elle le vaut bien !

2020-09-09 12 18 13

Un savoir faire artisanal

Un coquillage à nul autre pareil ! Élevées sur corde en eau profonde et collées une à une à la main, les huîtres de Thau sont le fruit d’un savoir-faire artisanal spécifique. Cette technique, née sur les rives de la lagune au début du XXe siècle, et la richesse planctonique du milieu confèrent aux coquillages une saveur unique. Pour mettre en valeur ces qualités exceptionnelles et s’affirmer face aux productions de l’Atlantique, les professionnels ont engagé une démarche d’IGP (Indication géographique protégée).

Lancé en 2017 par l’Organisation des producteurs (OP) des conchyliculteurs de Thau, en partenariat avec le Comité Régional de Conchyliculture de Méditerranée (CRCM), la Fédération des IGP de l’Hérault et l’IRQUALIM[1], le projet, mis en sommeil quelques années, a été repris en 2020 par la nouvelle équipe de l’OP.  Son jeune président, Quentin Ovise souligne : « L’IGP est un moyen de valoriser le territoire, notre façon de travailler et de mutualiser la communication. »

Jouer la carte d’un signe officiel de qualité

Un cahier des charges et un plan économique ont ainsi été élaborés et adressés à l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité) qui délivre les appellations. Verdict attendu fin 2022. « Seuls les coquillages, élevées au moins 9 mois dans la lagune, pourront prétendre à cette IGP de Thau, précise le Président de l’OP. Et seuls les professionnels adhérents à la démarche pourront revendiquer l’appellation moyennant une cotisation calculée en fonction du nombre de tables. Faire fonctionner une IGP est assez coûteux (environs 25 000 euros par an) mais la plus-value en terme de notoriété est intéressante. Fédérer autour de l’appellation huître de Thau peut aussi rapprocher les communes du territoire. C’est jouer sur la coopération et non la concurrence. Par la suite, nous envisageons aussi d’obtenir un label rouge pour l’huître exondée. »

Inscrit dans la fiche action 1 « Augmenter la valeur ajoutée des produits locaux » , le projet IGP Huîtres de Thau (81 960 euros), est porté par l’OP des conchyliculteurs de Thau et financé par le DLAL Feamp (40%), la Région Occitanie (13,34%), le Département de l’Hérault (13,3%), Sète Agglopôle Méditerranée (13,3%) et l’OP conchylicole (20%).

[1] Institut Régional de la Qualité Agroalimentaire d’Occitanie

 

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