En octobre, lors de la dévalaison, les daurades se retrouvent en masse sur les étals des marchés contribuant à la baisse des prix. L’idée du projet Valdora porté par le Cépralmar avec trois professionnels de la lagune de Thau, consiste à stocker en bassins à terre les poissons pêchés lors des périodes de migration pour les garder vivantes jusqu’aux fêtes. Ce projet permettra d’éviter les chutes de prix aux périodes de surabondance et de lisser la commercialisation sur une période plus longue. Toutefois, il ne s’agit pas d’aquaculture mais bien de conservation de produits de la pêche

Les actions consisteront à modifier les engins de pêche et à les équiper de cages pour la conservation et le transfert dans les bassins à terre. Un suivi du comportement de la dorade lors de la capture et du transfert sera réalisé grâce à des caméras mises en place sur l’engin de pêche ainsi qu’un suivi de la qualité des poissons conservés en viviers afin d’établir une comparaison avec le poisson sauvage.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du défi 1 « Valoriser les productions » et reçoit le soutien de nombreux partenaires dont des pêcheurs professionnels, Ifremer, le lycée de la mer Paul Bousquet, le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins du Languedoc-Roussillon

D’un coût de 94 710 euros, il a été validé par le Comité de Sélection de Pilotage du 21 avril 2017 et  sera financé à hauteur de 40% par les fonds FEAMP.